Le voyage alchimique – Carnet de Voyage
Le coffret des 7 DVD est accompagné d’un petit livre, comme un carnet de voyage : des notes que nous avons prises au cours du chemin, des points particuliers que nous n’avons pu développer dans le film… Il est écrit par Patrick Burensteinas et Georges Combe.
Dans un premier chapitre, on évoque la genèse du film et les diverses personnes qui ont participé à sa réalisation, pour la musique, les images de synthèse, le commentaire, etc. Avec des propos de Patrick Burensteinas et de Georges Combe.
Un deuxième chapitre plus long, développe, étape par étape, film par film, des éléments que nous avons rencontrés. Ils nécessitaient des précisions qui auraient alourdi la narration du film.
Parmi celles-ci :
A Bruxelles :
Pourquoi la Grand-Place, pourquoi Bruxelles, capitale de la bande dessinée ? Il y a la présence de Tintin dont les aventures ont souvent un sens alchimique : Le Secret de la Licorne, Les sept boules de cristal, Tintin au pays de l’or noir sont déjà des titres alchimiques. Bruxelles, c’est aussi le surréalisme et le peintre Magritte…
Trois lieux et figures inspirent des développements alchimiques à Patrick Burensteinas :
La Lune : Au clair de la Lune est une chanson alchimique où la pierre devient eau (Pierrot).
La légende de sainte Barbe : c’est la patronne des mineurs et la gardienne des explosifs.
La légende de Saint-Nicolas avec l’église Saint-Nicolas à proximité de la Grand-Place.
A Chartres :
Pourquoi, contre toute attente aujourd’hui, la tour de la lune est-elle au midi et celle du soleil au nord ? Il y a eu inversion au XVIII° siècle…
Les trois vierges noires de la cathédrale : la Vierge du Sel, la Vierge du Soufre et la Vierge du Mercure…
Au Mont-Saint-Michel :
La présence « spirituelle » de Gargantua et de Rabelais au Mont lui donne sa dimension alchimique.
Notes sur le Siegfried de Wagner et La Flûte enchantée de Mozart
A Rocamadour :
Le rôle du gardien : il marque le basculement du film. Son ouverture vers d’autres plans, plus mystérieux, qu’on admet, ou non.
L’alchimie et les contes de fées : en particulier Le Petit Poucet : l’ogre, les cailloux, les sept enfants…
Les élémentaux et le « petit peuple »
D’autres opéras : Berlioz, Faust, Goethe et l’alchimie.
A Saint-Jacques de Compostelle :
La coquille Saint-Jacques
Le sens du Voyage : l’océan, la mythologie et l’Atlantide…
A Paris avec Nicolas Flamel :
Nicolas Flamel et la réalité. La reconstitution par ordinateur du cimetière des Innocents.
L’auberge de Nicolas Flamel : y avait-il un laboratoire alchimique sous l’immeuble de l’auberge ?
A Notre-Dame :
Une histoire de millepertuis : une alchimie végétale.
L’alchimie et la recherche scientifique, par Thomas Chabaud, assistant ingénieur au CNRS
Enfin, dans un troisième chapitre, Patrick Burensteinas dresse l’inventaire du bestiaire alchimique : en effet, au cours de notre quête nous n’avons cessé de croiser des animaux : Ils expriment une idée, un symbole, une phase du travail alchimique. Patrick Burensteinas nous dévoile le sens du loup, du taureau, du sanglier, de la licorne, du cygne, du corbeau, du paon, de l’aigle, du cerf, du coq, de l’agneau, du chien, de l’ours, etc…
Pour être alchimiste, il faut être ami de la nature…
De très nombreuses gravures illustrent ce livret Le voyage alchimique – Carnet de Voyage, téléchargeable en pdf.