Rennes-le-château, du trésor au Vertige

Ce documentaire raconte la célèbre histoire de l’abbé Saunière, curé du petit village de Rennes-le-Château, dans l’Aude, entre Carcassonne et les châteaux Cathares.

Une histoire extraordinaire qui est à l’origine d’un mythe moderne. Elle a inspiré des centaines de livres jusqu’au célèbre Da Vinci Code de Dan Brown…

Ce film est sorti en DVD sous le titre Rennes-le-Château, du Trésor au Vertige, puis lors d’un deuxième pressage sous le titre De Saunière à Da Vinci: Le DVD, qui contient un bonus a pour titre De Saunière à Da Vinci. La VOD reprend le titre du film original : Rennes-le-Château, du Trésor au Vertige, mais ne comporte pas le bonus.

Rennes le chateau PFA films Georges Combe

Jacquette du premier tirage du film (VOD)

Jacquette du deuxième tirage du film (DVD)

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Le scénario

L’abbé Saunière.

A la fin du XIXe siècle, e, 1885, l’abbé Saunière est nommé curé d’un minuscule village de l’Aude, Rennes-le-Château.

Sous son église, il aurait trouvé un trésor fabuleux. En effet, il mène grand train. Les villageois (et l’évêché) s’interrogent… Quel peut bien être ce trésor qui permit à l’abbé de se faire construire un étonnant domaine, avec villa, tours et jardin ?

La tour néogothique construite en pierre par Saunière ; la tour Magdala en souvenir de Marie-Madeleine.

La tour symétrique à la tour Magdala, construite en verre.

Puis l’histoire tombe –apparemment- dans l’oubli pour renaître dans les années 1950.

Un livre Les templiers sont parmi nous, écrit par Gérard de Sède à partir des idées de Pierre Plantard (qui se dit Grand Maître d’un hypothétique Prieuré de Sion) part de l’énigme du château de Gisors pour donner à l’affaire de la fortune de l’abbé Saunière un essor prodigieux. Les chercheurs de trésors et de mystères convergent en grand nombre à Rennes-le-château.

Georges combe PGA

Comme en hommage à tous les chercheurs de trésor la municipalité a conservé l’entrée d’une galerie de fouille qui allait jusque sous l’église de Rennes-le-château. Mais les fouilles mirent en péril le monument…

Les hypothèses fleurissent, des plus rationnelles aux plus folles : trésor cathare, dépôt templier, arche d’alliance, tombeau du Christ ou de Marie-Madeleine, alchimie, présence extraterrestre avec la proximité de l’inquiétante montagne de Bugarach…

L’intérieur de l’église romane de Rennes-le-Château, décorée à grands frais par l’abbé Saunière dans le style « saint sulpicien » de l’époque.

Le bas de l’autel de l’église représente Marie-Madeleine dans sa grotte (la Sainte Baume ?)

Le curé semble avoir laissé un message codé, avec son collègue, le curé du village voisin de Rennes-les-bains, l’étrange abbé Boudet qui est l’auteur d’un livre très étonnant : La véritable langue celtique et le cromleck de Rennes-les-Bains.

Dans le cimetière attenant à l’église, on a trouvé une curieuse stèle dédiée à une marquise d’Hautpoul. L’inscription de la stèle semble codée…

Mais le film montre que cette affaire de trésor à Rennes-le-château est bien antérieure à l’abbé Saunière… C’est tout un pan de l’histoire de l’Occident qui se concentre sur cette région mystérieuse. Curieusement, Jules Verne semble connaître cette histoire, comme le montrent de nombreux indices dans ses romans Clovis Dardentor et Face au drapeau: on y trouve un capitaine Bugarach, un navire nommé Ebba (ce qui est un clin d’œil à l’abbé), un voyage à Oran, en un lieu nommé Les Bains de la reine (clin d’œil à Rennes–les-Bains), ou une escale à Majorque avec une visite au monastère où avaient séjourné Chopin et George Sand.

Comme inspirée par le lieu (mais est-ce bien de ce lieu dont il est question ?) Georges Sand y écrit un étonnant roman Spiridion :  le héros est un abbé qui par une nuit d’insomnie vient creuser sous l’église de son monastère ; il découvre une crypte où se trouve le Christ dans un tombeau, mais il semble encore vivant, entouré de diables qui essaient de lui arracher le cœur… Un roman paru en 1838, cinquante ans avant la découverte de l’abbé Saunière… L’abbé aurait-il activé un archétype universel?

La montagne de Bugarach, lieu de toutes les légendes de Rennes-le-Château

Dans Face au Drapeau, Jules Verne nous montre un savant fou qui envisage de faire sauter la planète en construisant une arme d’épouvante. Son laboratoire est situé sur une île mystérieuse où la mer vient envahir une immense caverne… Cette île semble reprendre la légende de la montagne du Bugarach qui domine Rennes-le-Château : certains disent qu’un bras mer pénètre depuis Narbonne jusque sous la montagne, avec un port et une sorte de base souterraine où vivraient des extra (ou intra) terrestres…

Le mythe de l’Agartha est bien entendu présent à Rennes-le-château… qui est bien un lieu extraordinaire, où semblent converger tous les mythes…

Jules Verne invente l’île de Back Cup (la coupe renversée) qui est le repère d’un savant fou. On dit que la montagne du Bugarach est géologiquement « renversé » : les couches les plus profondes se sont retrouvées au sommet de la montagne : L’île de Back Cup, une allégorie du Bugarach ?

Face au Drapeau de Jules Verne : L’île de Back Cup (la coupe renversée) où se cache le repère d’un savant fou. On dit que la montagne du Bugarach est géologiquement « renversé » : les couches les plus profondes se sont retrouvées au sommet de la montagne : L’île de Back cup est-elle une allégorie du Bugarach ?

A l’intérieur de Back cup, comme le dit la légende du Bugarach, il y a un bras de mer souterrain avec une sorte de port.

Rennes-le-château rejoint la littérature…

D’autant plus qu’au début du XXe siècle, le romancier Maurice Leblanc, semble calquer les aventures d’Arsène Lupin sur l’histoire fabuleuse du curé de Rennes-le-château… L’île aux trente cercueils, L’aiguille creuse, la Comtesse de Cagliostro font allusion aux recherches de Saunière. Un écrivain, Patrick Ferté consacra un ouvrage monumental sur les rapports entre l’oeuvre de Maurice Leblanc et Rennes-le-Château : Arsène Lupin Supérieur Inconnu.

L’aiguille creuse à Etretat, haut lieu des aventures d’Arsène Lupin. A proximité de l’aiguille, une arche…. Maurice Leblanc se serait-il souvenu de l’arche de l’ile de Back Cup, ou, à l’inverse, Jules Verne aurait-il pensé à Etretat ?

La peinture n’est pas en reste : Le peintre David Téniers le Jeune est mentionné dans un texte codé, dévoilé par le Prieuré de Sion. Une référence à l’œuvre du peintre intitulée à tort La « tentation » de Saint-Antoine? Le peintre Nicolas Poussin semble être aussi de la partie avec son chef d’œuvre : Les Bergers d’Arcadie. De façon très étrange, un américain, Louis Bertram Lawrence, au lieu-dit des Pontils, à quelques kilomètres de Rennes-le-Château, fit élever vers 1920 une réplique exacte du tombeau représenté par Nicolas Poussin dans son tableau…

Le tableau de Nicolas Poussin projeté à l’endroit même où Bertram Lawrence en fit élever la réplique.

L’énigme de Rennes devient vertigineuse, d’où le titre original du film : Du trésor au Vertige

Et Nicolas Fouquet s’en mêle : un de ses frères qui vivait à Rome aurait reçu quelques confidences troublantes de la part de Nicolas Poussin, une découverte propre à mettre en péril tous les Rois de la terre

Alors, Louis XIV intervient : il voue une telle haine à Fouquet qu’il le fait arrêter. Sa haine ne s’arrête pas là, elle atteint l’évêque d’Alet, Nicolas Pavillon, qui réside dans la petite bourgade d’Alet, à proximité de Rennes-le-château. Pavillon, un des mentors du mouvement janséniste de Port Royal. Mais ne serait-il pas aussi une sorte de gardien du « trésor » ? Un trésor que convoiteraient Colbert et Louis XIV pour construire Versailles…

Et que dire de Saint-Vincent de Paul, qui aurait séjourné à Limoux près de Rennes–le-château, dans le sanctuaire de Notre-Dame de Marceille, évoquée sous la forme du voyage malencontreux qu’il raconte avoir voulu faire jusqu’à Marseille ? Ce voyage, réel ou fictif, on ne sait plus, entraina la captivité du saint en Afrique du Nord quand son navire fut pris d’assaut par des pirates barbaresques : « Qu’allait-il donc faire dans cette galère ? », s’exclama Géronte, un des personnages de Molière dans Les fourberies de Scapin.

La « géographie sacrée » complète le tout ! Jean-Jacques Olier, ami de saint Vincent de Paul, fonde la compagnie des prêtres de Saint-Sulpice à Paris. Et c’est dans l’église Saint-Sulpice que passe le méridien de Paris, qui vient frôler le tombeau des Pontils après avoir survolé l’église Saint-Vincent à Carcassonne où se trouvent les restes de Saint Hermès… doublés d’un reliquaire de « Saint-Lupin » dans la cathédrale!!!…

L’obélisque du méridien à Saint-Sulpice. Il permet de suivre la projection du soleil à midi selon les saisons. Un point de départ de ce méridien qui va passer à 200 mètres du tombeau des pontils…

Le mérite de ce film est de tenter de faire le point sur cette histoire sans fin….

Certes, depuis 2003, d’autres hypothèses ont surgi…

Du Trésor au Vertige reste l’un des films les plus emblématiques de la saga de Rennes-le-château… Une parfaite introduction pour qui souhaite entrer dans le labyrinthe de cette affaire devenue un véritable mythe, religieux et cosmique.

A Serres, à quelques kilomètres de Rennes-le-Château, deux croix énigmatiques dans le chœur de l’église romane du village : un mystère de plus…

Des intervenants viennent apporter leur témoignage et le fruit de leurs recherches : Jean Pellet, Claude St Clair, Antoine Captier, disparus ces derniers temps, Jean-Claude de Brou, André Douzet, Georges Kiess, Marc Mirabel…

Jean Pellet un des premiers « chercheurs » emblématique de la saga de Rennes-le-Château

Claude St Clair autre « chercheur » de Rennes-le-Château.

Les intervenants

Nous remercions très vivement tous les «chercheurs» d’avoir bien voulu nous livrer les derniers résultats de leurs travaux.

Par ordre alphabétique :

Jean-Claude de Brou, président d’une association de chercheurs, habite sur place. Il connaît parfaitement la topographie des lieux, les légendes de trésors qui s’y attachent et les anciennes mines de la région.

Antoine Captier, originaire de Rennes-le-Château. Son arrière grand’père fut le sacristain de l’abbé Saunière. Il a lui-même été proche de Marie Desnarnaud, celle qui fut la servante et la confidente de Bérenger Saunière pendant toute sa vie.

André Douzet, auteur de nombreux travaux sur Rennes-le-Château, les Templiers et les énigmes de l’Histoire de France ; ses recherches très documentées sur l’abbé Saunière ont ouvert des perspectives jusqu’alors inexplorées qui amènent aux conclusions les plus troublantes.

Pascal Guillaumes, passionné de science-fiction, et inventeur du projet « Chronodrome », qui a pour but d’organiser une rencontre entre nos lointains descendants et l’humanité actuelle. Ses travaux l’ont amené à croiser la route de Jean-Marc Philippe, concepteur du satellite Kéo qui se propose d’être un pont entre aujourd’hui et le futur. L’endroit choisi pour le rendez-vous est précisément celui auquel aboutissent certaines recherches qui donnent à l’affaire de Rennes-le-Château sa dimension la plus fantastique.

Georges Kiess, président du C.E.R.T. (Centre d’Etudes et de Recherches Templières). Il évoque la présence des Templiers dans la région de Rennes-le-Château et nous fait bénéficier de ses connaissances historiques.

Jean Pellet était un des chercheurs de la première heure. Il travailla principalement sur l’hypothèse d’un trésor historique et religieux, celui du temple de Salomon rapporté dans la région par les envahisseurs Wisigoths.

Marc Rambiel, un familier de Rennes-le-Château. Il a contribué à plusieurs publications sur le sujet et apporte ici son point de vue dans une analyse rigoureuse, soucieuse de s’en tenir aux faits strictement vérifiables.

Claude St Clair était un chercheur pour qui l’énigme dépasse définitivement la seule dimension historique. Sa connaissance des sciences traditionnelles et ses recherches sur le terrain lui ont donné la certitude que la solution du mystère de Rennes-le-Château recoupe de grandes questions sur les mythes fondateurs de l’humanité.

Générique

Générique :

Prise de vues : Gregory Urazewski, Georges Combe, prise de son et mixage : Alain Champelovier, montage : Pierre Molin, musique : Johann Tabart,  réalisation : Georges Combe

Quelques avis sur le film

“Rennes-le-Château, du trésor au vertige » est une œuvre superbe, envisageant toutes les facettes de l’énigme, des plus rationnelles (le trafic de messes), aux plus fantastiques (les ovnis et les petits hommes gris), en passant par les thèses les plus fréquemment évoquées (trésors matériels ou spirituels, secrets fabuleux liés au Christ et à Marie-Madeleine).” Patrick Berlier

Du trésor au vertige, une enquête exceptionnelle entre histoire géographie astronomie, art littérature et spiritualité, où la réalité s’élargit jusqu’aux régions habituellement explorées par la science-fiction. INREES TV

Les spectateurs du film :

J’ai découvert ce film après avoir vu la série de films de Georges  COMBE sur le VOYAGE ALCHIMIQUE, série de 7 films sur l’histoire de la symbolique des plus beaux lieux de FRANCE (je vous laisse faire la recherche…). Ce DVD est de la même trame, intéressant et passionnant. Il nous permet de nous interroger sur la véracité des faits concernant Rennes le Château et l’Abbé Saunière : fable ou réalité? Pour moi: à voir absolument.

 

J’avais vu “le voyage alchimique” de Georges Combe, et la beauté de ses prises de vues m’avait époustouflée, sans parler du côté passionnant de l’histoire de l’alchimie.
Pour moi, l’abbé Saunière est la suite, et j’en ai tiré ma petite conclusion sur sa richesse soudaine, à chacun d’en tirer sa propre conclusion. De toutes manières, Georges Combe, là encore, est un véritable artiste !

 

En tout cas, ce documentaire de Georges Combe est culte aujourd’hui. Une merveilleuse réalisation, un texte, une voix et une musique, bref, une ambiance inoubliables.